L’importance d’une alimentation adéquate pour les chevaux

Dans le monde équestre, l’alimentation joue un rôle prépondérant dans la santé, le bien-être et les performances du cheval. Ainsi, il est primordial de se pencher sur les besoins alimentaires spécifiques des chevaux et de veiller à leur bonne prise en charge.

Comprendre le système digestif du cheval

Avant de s’intéresser à la nutrition équine, il est essentiel de comprendre le fonctionnement de leur système digestif. Le cheval est un herbivore monogastrique, c’est-à-dire qu’il possède un seul estomac. De ce fait, son régime alimentaire se compose principalement de fibres végétales comme l’herbe et le foin.

Les chevaux ont une capacité limitée à ingérer de grandes quantités de nourriture en une seule fois. Ceci s’explique par la petite taille de leur estomac qui ne représente que 10% de leur capacité digestive totale. Ainsi, les chevaux ont besoin de manger de petites quantités d’aliments tout au long de la journée pour assurer un bon transit intestinal.

Le rôle des bactéries et enzymes

Le système digestif du cheval comprend également un grand nombre de micro-organismes tels que les bactéries et les enzymes. Ces éléments sont indispensables pour digérer les fibres végétales et ainsi extraire l’énergie et les nutriments nécessaires à la vie du cheval. La composition de cette flore bactérienne varie en fonction des aliments ingérés, soulignant ainsi l’importance d’une alimentation adaptée.

Les besoins nutritifs des chevaux

Un cheval a des besoins nutritifs spécifiques en fonction de son âge, sa taille, son poids et son niveau d’activité. Ces éléments doivent être pris en compte lors de la conception de son régime alimentaire.

L’alimentation du poulain et du jeune cheval

Un poulain en croissance requiert une alimentation riche en protéines, minéraux et vitamines pour un développement harmonieux de ses muscles, articulations et os. Ainsi, il est conseillé de fournir au jeune équidé des granulés constitués spécialement pour répondre à ces besoins. Une fois le poulain sevré, l’herbe fraîche et le foin peuvent être progressivement introduits dans son alimentation.

Besoins énergétiques et protéines

Un adulte a plutôt besoin d’un apport équilibré en énergie et protéines pour couvrir ses besoins physiologiques de base, ainsi que ceux liés à son activité sportive si tel est le cas. Le foin constitue alors la base de l’alimentation, complétée par des céréales ou des granulés selon les besoins spécifiques de chaque cheval.

Le rationnement et l’importance de la qualité des aliments

Distribuer les bonnes quantités et la qualité d’aliments à son cheval est primordial pour préserver sa santé. Il s’agit d’éviter aussi bien la prise excessive de poids que la perte de masse musculaire ou osseuse.

Une ration adaptée au mode de vie

Pour un rationnement optimal, il est conseillé de fractionner, si possible, la distribution d’aliments en plusieurs repas quotidiens. Ceci permet de se rapprocher du comportement alimentaire naturel du cheval qui broute tout au long de la journée lorsqu’il évolue en liberté.

Par ailleurs, il convient de veiller à ce que le cheval bénéficie d’un accès permanent à de l’eau propre et fraîche afin d’assurer un bon transit intestinal et éviter ainsi les problèmes de déshydratation et de coliques.

La qualité des aliments comme facteur-clé

Il est essentiel de sélectionner des aliments de qualité pour son cheval, en veillant par exemple à la fraîcheur du foin et aux conditions de conservation des granulés. La présence de moisissures ou autres éléments indésirables peut être néfaste pour la santé de l’équidé et entraîner des troubles digestifs voire respiratoires.

Les erreurs à éviter

Afin de veiller au mieux à la santé de l’équidé, certaines erreurs doivent être évitées dans le cadre de son alimentation.

Tout d’abord, il est déconseillé de faire travailler un cheval à jeun ou avec une ration trop abondante juste avant l’effort. Ensuite, il faut éviter les changements brusques dans le régime alimentaire du cheval, qu’il s’agisse de la nature des aliments ou des quantités servies. Ces précautions permettent de limiter les perturbations du système digestif et donc les risques de problèmes de santé liés à l’alimentation du cheval.

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